Entrer dans l’atelier d’Arlette Gilleron-Prod’homme, c’est pénétrer dans son univers imaginaire.
Des effluves de térébenthine, de vernis accompagnent la visite. Les yeux de l’amateur ne savent où se poser.
Là, des robes plus belles les unes que les autres, collectées années après années, choisies pour leur particularité, leur singularité : robes de soirée, robes de bal, robes du quotidien, elles nous évoquent des femmes authentiques, sensuelles, séductrices, indépendantes ou affirmées.
Là encore, des objets : lampes, meubles, boîtes, bouts de canapé, guéridons, en attente de transformations inspirées qui leur redonneront leur lustre éteint.
Et là aussi, des livres d’art, revues, magazines racontant les choix, humeurs et inspirations artistiques de la peintre.
C’est au milieu de cet amalgame hétéroclite et pourtant intentionnel, que les tableaux et croquis de l’artiste mènent la danse. Accrochées aux murs, posées au sol, en attente de finitions, les séries d’Arlette sont omniprésentes. Les femmes, Venise, les chevaux, les natures mortes nous parlent d’art et de douceur.
Entrer dans l’atelier d’Arlette c’est se laisser bercer par le beau.
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